Page:Sand - Les Dames vertes, 1879.djvu/57

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cette chambre-là ! Faites-nous part de vos rêves, monsieur Nivières ?

— Ils ont été très-confus ; je crois pourtant me rappeler une dame…

— Une seule ?

— Peut-être deux !

— Peut-être trois aussi ? dit madame d’Ionis en souriant.

— Précisément, madame, vous me rappelez qu’elles étaient trois !

— Jolies ? dit la douairière triomphante.

— Assez jolies, bien qu’un peu fanées.

— Vraiment ? reprit madame d’Ionis, qui semblait s’entendre avec les yeux de Zéphyrine, assise au petit bout de la table, pour me donner la réplique. Et que vous ont-elles dit ?

— Des choses incompréhensibles. Mais, si cela intéresse madame la comtesse douairière, je ferai mon possible pour m’en souvenir.

— Ah ! mon cher enfant, dit la douairière,