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V

LOUIS MAILLARD

DISCOURS PRONONCÉ SUR SA TOMBE
LE 25 JANVIER 1865


Celui à qui nous disons adieu ici, avec l’espoir de le retrouver dans l’immortalité de tout ce qui est, fut dévoué corps et âme à cet éternel devenir de l’humanité. Il a servi la civilisation avec la famille saint-simonienne, ce grand et fécond agent du progrès au dix-neuvième siècle. Il a servi son pays comme individu, en portant dans une de nos colonies les plus françaises l’activité, l’intelligence, la conscience et le zèle qui font durables et bienfaisants les travaux de