termes ; mais tels qu’ils sont, vulgaires et sans art, ils valent mieux que ceux dont ils se sont servis pour dénaturer leur pensée et nous la rendre obscure, puérile et quelque peu révoltante.
N’en parlons plus, et chérissons quand même la science et ses adeptes. Je veux vous dire d’où je tire mon affection et mon respect pour les naturalistes, car c’est ici le lieu de répondre complètement à votre objection : la science refroidit.
Je n’ai pas la science, c’est-à-dire que je n’ai pas pu suivre tout le chemin tracé dans le domaine du connu. Une application tardive, d’autres devoirs, des nécessités de position, peu de temps à consacrer au plaisir d’apprendre, le seul vrai plaisir sans mélange, peu de mémoire pour reprendre les études interrompues sans être forcé de tout recommencer, voilà mes prétextes, je ne veux pas dire mon excuse. J’ai à peine parcouru les premières étapes de la route, et j’ai encore les joies de la surprise quand je fais un pas en avant. Je dois donc parler humblement et vous répéter : Je ne sais pas si vraiment on se refroidit et pourquoi on se refroidit