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Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/199

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rence ne pouvait se décider à provoquer clairement une déclaration de sa part. Excellente artiste qu’elle était, il lui était impossible de représenter parfaitement un personnage sans vraisemblance, et elle disait un jour à Lavallée, que, malgré elle, sa mère avait mis dans la confidence (il avait, d’ailleurs, tout deviné de lui-même) :

— J’ai beau faire, je suis mauvaise dans ce rôle. C’est comme quand je joue une mauvaise pièce, je ne puis me mettre dans la situation. Il te souvient que, quand nous étions en scène avec ce pauvre Mélior, qui disait si tranquillement les choses du monde les plus passionnées, nous évitions de nous regarder pour ne pas rire ; eh bien ! avec ce