Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/200

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Montgenays, c’est absolument de même ; quand tu es là et que mes yeux rencontrent les tiens, je suis au moment d’éclater ; alors, pour me conserver un air triste, il faut que je pense au malheur de Pauline, et ceci me remet en scène naturellement ; mais à mes dépens, car mon cœur saigne. Ah ! je ne savais pas que la comédie fût plus fatigante à jouer dans le monde que sur les planches !

— Il faudra que je t’aide, répondit Lavallée ; car je vois bien que, seule, tu ne viendras jamais à bout de faire tomber son masque. Repose-toi sur moi du soin de le forcer dans ses derniers retranchements sans te compromettre sérieusement.

Un soir, Laurence joua Hermione dans la