Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/240

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fonde, durable. Pardonnez-moi donc ma faiblesse comme je vous pardonne votre caprice. Vous êtes grande, mais vous êtes femme ; je suis sincère, mais je suis homme ; au moment de commettre une grande faute, qui eût été de nous tromper mutuellement, nous avons réfléchi et nous nous sommes ravisés tous deux, n’est-ce pas ? Mais je suis prêt à mettre aux pieds de votre amie le dévouement de toute ma vie, et vous, vous êtes décidée à me permettre de lui faire ma cour assidûment, si elle-même ne me repousse pas. Croyez qu’en vous conduisant avec franchise et avec noblesse, vous aurez en moi un ami fidèle et sûr. »