rence en la suppliant de donner un coup d’œil à la toilette de sa fille.
— Tiens ! s’écrie la nourrice de Phèdre, c’est donc elle qui fait Aricie ce soir ?
— Pour la première fois, madame Régine. Elle a grand’peur, ma pauvre enfant ! Moi, je lui dis que c’est une bonne chance que mademoiselle Impéria soit malade ; sans cela…
— Impéria est malade ? s’écrie Thésée en entrant ; tant pis ! Est-ce sérieux ?
— Il paraît ! reprend la mère, car mademoiselle Impéria ne céderait pas son rôle pour un bobo.
Hippolyte entre à son tour.
— Est-ce que vous saviez ça, que la petite Impéria était malade ?
— On vient de me l’apprendre. Il paraît même que c’est sérieux.
— Quoi donc ? dit Œnone, qu’est-ce qu’elle a, cette enfant ?
— Voilà le docteur, dit Théramène. — Qu’est-ce qu’elle a, notre Aricie ?
— Je crains une fièvre typhoïde, répond le docteur.
— Diable ! pauvre petite ! c’est dommage ! C’est aujourd’hui que vous l’avez vue ?