Page:Sand - Questions d’art et de littérature, 1878.djvu/126

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Ses yeux se sont fermés, sa prunelle est tendue
D’un triste voile blanc !
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Morte, je te revois les deux ailes trempées,
Et le bec entr’ouvert, et les pattes crispées.
Quel logogriphe que la mort !
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Ô ma pie, ô ma pauvre pie !
Tu réchappes de la pépie,
Et tu tombes dans le paré.

(C’est la colle pour préparer le fil.)

C’était bien la peine de naître,
Pour vivre un mois, puis disparaître
De ce globe si mal géré.

Puis vient l’apothéose de Margot, il espère,

Qui sait du Créateur les mystères sans nombre !

que l’âme de sa pie ira se percher sur un nuage, et brillera le soir

      Dans sa céleste cage.

Je t’y souhaite, tant je t’aime,
D’excellent fromage à la crème.
De beaux arbres pour te percher,
Une éternité de jeunesse.
Un beau mâle de ton espèce,
Point d’enfants pour vous dénicher.

M. A. — Tout cela est d’un enfant, mais d’un enfant bien lin, bien artiste et bien bon.

M. Z. — Ne lisez pas les vers qui suivent : A Broussais, ni ceux Contre la peine de mort, ni plu-