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sait pas, à réparer les injustices, à faire pardonner l’orgueil de ses parens ; et, ne pouvant obtenir qu’on bénît leur mémoire, il avait réussi à les faire oublier. Il avait encouragé l’industrie, relevé le commerce : pendant deux ans il s’était rendu utile à sa province, précieux à ses voisins, cher à ses amis ; les pauvres avaient béni son nom, les envieux l’avaient respecté.

Tout-à-coup, au milieu de ce tableau où la conscience du jeune homme s’épanouissait, heureuse et rafraîchie, une pensée subite éteignit cette lueur de joie, ses sourcils se contractèrent ; il passa la main sur