Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/195

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Mais elle était calme et pâle comme la mort.

« Ce n’est pas vous que j’attendais, lui dit-elle ; ce n’est pas à vous que je suis condamnée.

« — Oh ! de la haine, de la haine pour moi ! s’écria-t-il, c’est mieux que je n’espérais.

« — Pourquoi vous ? répéta Rose, en le toisant d’un air de mépris.

« — C’est moi qui paie, répondit-il, irrité de ce regard.

« — En ce cas, vous valez l’autre. »

Elle croisa ses bras sur sa poitrine. Son sein n’était pas ému, son œil n’était pas humide, ses joues n’étaient