Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/196

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pas animées, seulement ses lèvres étaient bleues : elle attendait son sort. Horace croisa aussi ses bras, et resta immobile comme elle, debout et cherchant de toute la puissance de son regard d’homme à faire baisser les yeux de femme froidement fixés sur lui. Mais il n’y avait pas plus de crainte que d’amour dans le regard de Rose.

Tout à coup le jeune homme porta sa main à sa poitrine et déchira sa chemise de batiste avec rage.

« C’est une statue comme l’autre ! s’écria-t-il, et il fit quelques pas pour s’en aller. Mais son projet, son amour-propre, Laorens, le lende-