Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/57

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s’enflammaient de la vapeur du couchant, semblaient fumer comme un immense incendie.

L’un des voyageurs de la chaise de poste semblait absorbé par la contemplation de ce tableau splendide. Penché sur le brancard, il cherchait à embrasser encore d’un dernier regard les cieux dorés et les odorantes savanes qui fuyaient derrière lui. Il s’enivrait de parfums, d’air pur et frais, de lumière brillante, de tous les trésors que la nature amie prodigue à l’artiste dans cette heureuse contrée. L’autre, renversé au fond de la voiture, sifflait d’un air complè-