Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/95

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du prétendant, la bonne tenue de son ami, et surtout en écoutant un mot que le perruquier lui glissa à l’oreille ; elle ordonna même à sa nièce d’aller se débarbouiller et de prendre le costume de son rôle pour la seconde pièce. Rose obéit d’un air de dédain et de bouderie qui la rendit fort piquante, malgré les rides de crayon et les nuages de poudre qui grimaient son jeune visage.

« Je te dis que c’est une fort jolie fille, dit Laorens à son ami.

« — Laisse-moi donc tranquille ! dit Horace : ne vas-tu pas tomber amoureux de cette mine chiffonnée !