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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/129

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gles que celles de la sienne propre. Sa proposition surprit, et charma sa protectrice, et Rose, après lui avoir fredonné à demi-voix le thême sur lequel un accompagnement fut bientôt trouvé, entonna de sa voix fraîche et insouciante une jolie canzonnetta, dans le genre de celle qui avait frappé Horace au souper de Tarbes. Cette gentille chanson acheva d’endormir l’archevêque ; elle satisfit le curé de Nérac qui aimait les roulades ; mais elle inspira de la défiance au grand-vicaire qui, mécontent de ne pas la comprendre, la soupçonna d’être une espèce de Marseillaise, traduite en langue étrangère, et fronça même le sour-