Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/16

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der un homme et de le trouver beau.

Alors une pensée subite ranima l’âme timorée de la jeune fille. Indubitablement cet homme était malade. Cette secrète inquiétude qu’elle éprouvait à cause de lui, ce n’était pas l’œuvre du démon, mais l’avertissement de son bon ange qui lui désignait un être à soulager, un devoir de sa profession à remplir. En effet, comme il était pâle ! comme il semblait souffrir ! comme sa tête retombait sur son sein avec fatigue ! Il semblait pâlir de plus en plus, il était peut-être en défaillance. La jeune fille reprit l’aplomb d’une religieuse ; ce n’était plus un homme qu’elle devait fuir, c’était un poitri-