Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/19

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main. L’artiste se sentit aussi enchanté, aussi fort, aussi enthousiaste que s’il eût veillé dans la cellule ascétique d’un anachorète ; le contact électrique d’une femme rappela la vie dans sa poitrine : il n’était plus malade.

Elle l’aida cependant à traverser l’église et le fit entrer par une petite porte latérale dans un préau rempli de fleurs. Il fut obligé de marcher lentement, de conserver un air languissant et de s’asseoir sur un banc qu’elle lui approcha.

— Qu’est-ce qui vous fait mal dans ce moment-ci ? lui dit-elle naïvement.

Un cruel rhumatisme, répondit-