Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/20

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il, tout honteux de se trouver en présence de la sainte fille, au sortir d’une débauche.

— Vous allez prendre un calmant, je vais appeler sœur Marthe…

— Non, non, ma petite sœur, n’appelez personne… Je ne veux rien… absolument… que me reposer un peu ici, si vous le permettez.

— Oh ! nous sommes faites pour assister les personnes souffrantes, dit la novice émue, rouge comme une cerise ; son cœur battait avec violence, elle ne pouvait s’en aller ni rester : le regard de son malade la tenait palpitante et immobile comme la perdrix sous le magné-