Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/190

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lassitude, et, comme il y avait long-temps que je ne sentais plus rien, j’imaginai que c’était le dernier période. — Si je parvenais à mourir à cheval, pensai-je, ce serait extrêmement neuf pour un poitrinaire. — Je pressai les flancs de Réginald : la nuit régnait sombre et uniforme dans cet horison sans accident et sans fin. Tout à coup Réginald se plongea dans l’Avance, ce joli ruisseau que vous voyez serpenter dans la plaine, et qui souvent se perd entièrement sous les fougères. Nous y entrâmes jusqu’au cou : pour une phthisie pulmonaire, c’était chose assez malsaine. Mon généreux cheval me tira de l’eau en franchissant