Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

veraient à Paris dans quelques mois ; et, lorsque Laorens lui demanda où il allait présentement, il répondit qu’il n’en savait rien. C’était la vérité, mais Laorens y vit une injure et lui tourna le dos.

De son côté la sœur Olympie et son joli état-major étaient arrivés à Auch. Laorens au moment de quitter cette ville, les vit descendre à la porte de l’hospice, établissement où de ville en ville, les sœurs voyageuses trouvaient leurs billets de logement, leur souper frugal et leur caquetage de religion, insipide comme leur innocence. La pauvre Rose eût trouvé dans l’activité de cette vie errante, la seule chose qu’elle aimât