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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/32

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dans sa vie passée. Mais la société des nones lui déplaisait involontairement. Le chaste cynisme de sœur Olympie la choquait. La niaiserie de ses compagnes, (dont elle exceptait pourtant la gentille sœur Blanche,) lui causait un ennui mortel. Rose avait rêvé la vertu si belle, si élevée, si poétique, qu’elle éprouvait une déception cruelle à la trouver si étroite et si triviale. Elle désirait voir finir ce voyage quoique parfois son impatience ne fût pas sans inquiétude, lorsqu’elle entendait louer la dévotion de mademoiselle Cazalès, sa future protectrice. Cependant elle pleura en embrassant sœur Blanche qui réellement lui avait inspiré de