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ment, une quantité de livres, dont l’existence lui eût semblé problématique auparavant.
— Comment, s’écria-t-elle ! il y a tant de livres dans le monde, et je n’en ai jamais lu qu’un seul ! — elle s’élança ravie, et crut que cent ans de réclusion dans ce cabinet pouvaient passer désormais pour elle comme un jour de fête.
À quatorze ans, Rose savait à peine lire ; toute son éducation s’était bornée à réciter, comme un perroquet, les rôles que lui soufflait sa mère, et dont à coup sûr elle ne comprenait souvent ni le sens, ni l’esprit. À cette époque, mademoiselle Primerose, effrayée du peu de