Aller au contenu

Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

développement de l’intelligence de sa fille, avait consulté un comédien, son amant, génie de la troupe, qui lui avait conseillé de mettre entre les mains de Rose quelque livre érotique, propre à agrandir ses idées et à favoriser l’essor de son imagination. Alors, dans je ne sais plus quelle ville de province, la Primerose était entrée dans la boutique d’un libraire, et lui avait demandé un livre qui ne traitât que de l’amour.

Le libraire, en bonnet de coton et en redingote de camelot, avait posé sa pipe sur le comptoir, et lui avait présenté gravement la Nouvelle Héloïse. La Primerose, en ou-