Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/43

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c’était qu’écrire, elle s’était enivrée de la magie de celui-ci : il était devenu sa passion, son rêve, sa vie ; comme celui de Fénelon était devenu la passion de Sophie, sa vie et son rêve ; et voilà pourquoi, depuis lors, le caractère de Rose était une invraisemblance dans sa destinée.

La Primerose voyant que, loin de développer l’activité de cette jeune tête dans le sens qu’elle l’eût voulu, la lecture était devenue pour elle une passion exclusive de toute autre, lui avait arraché ce livre qu’elle savait heureusement par cœur, et s’était opposée à ce qu’elle s’en procurât jamais d’autres. Rose croyait donc que tous les livres étaient bons