Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ragée. Elle disait que ce n’était pas la peine de fuir sa mère, et d’aller se mettre sous une dépendance étrangère, pour retrouver partout les pensées et les images qui lui causaient tant de dégoût.

Elle rêvait à son sort avec inquiétude, lorsque mademoiselle Lenoir vint, d’un ton sèchement poli, où elle crut démêler le triomphe de la vengeance, la prévenir que mademoiselle Cazalès était arrivée et voulait lui parler. Rose mit une épingle à son petit châle, lissa ses cheveux sous son peigne de corne, et descendit résolue à ne pas supporter la moindre humiliation. Mais toute la fierté courageuse dont elle