Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/53

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s’était armée faillit s’évanouir à l’aspect d’une petite bossue horriblement laide, qui lui jeta un regard curieux par-dessus la moins élevée de ses épaules difformes. — Il est impossible, pensa Rose, qu’une créature ainsi faite ne m’abhorre pas au premier coup d’œil.

Cependant le ton de mademoiselle Cazalès fut plus doux qu’elle ne s’y attendait. — Bonjour, Mademoiselle ; peut-on savoir ce qui me procure l’honneur de vous posséder chez moi ?

Rose leva les yeux avec assurance. S’il y avait de l’ironie dans ces paroles, la physionomie de mademoiselle Cazalès n’en trahissait rien. La