Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/57

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deur de mademoiselle Cazalès avait disparu. Il y avait dans sa figure mince quelque chose de souffrant et de doux, de mélancolique et de bienveillant qui réparait toutes les injustices de la nature à son égard. On ne l’avait pas plutôt vue qu’on l’aimait ; sa difformité n’avait pas le temps de vous repousser. Rose saisit vivement la main longue et sèche qu’elle lui tendait et la porta à ses lèvres avec une effusion de bonheur et de reconnaissance.

— Vous avez donc éprouvé déjà bien des chagrins, ma chère petite ? dit mademoiselle Cazalès ; en ce cas, je suis toute à vous. Ma vie est consacrée au soulagement des affligés,