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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/56

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Mademoiselle Lenoir s’était tenue debout dans un coin de l’appartement, durant la lecture de ce billet. Elle feignait d’arranger une tenture, mais elle attendait le résultat de la lettre, et se flattait de voir éconduire la pauvre Rose comme une intrigante. Son espoir fut cruellement déçu, lorsque mademoiselle Cazalès, jetant sur Rose un regard de bonté, lui dit de s’asseoir, et ordonna d’un ton doux, mais absolu, à sa demoiselle de compagnie de se retirer.

Alors la pauvre enfant dont le cœur battait involontairement de trouble et de crainte, se sentit soulagée d’un poids immense. La lai-