Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/79

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d’un air étonné à son salut, et le regarda d’une manière si simple et si calme que la parole expira sur ses lèvres.

En effet, Rose se rappelait à peine ses traits ; elle ne l’avait presque pas regardé, et ce ne fut qu’au bout d’un instant qu’elle le reconnut. Alors elle déguisa la contrariété qu’elle éprouvait sous son maintien froid et sévère qui lui en imposa.

Allons, que je suis sot, pensa-t-il, comme je me laisse prendre à un regard de vipère !

Mademoiselle, dit-il enfin, j’ai eu le bonheur de vous voir dans une circonstance bien différente de celle-ci ; suis-je assez malheureux pour que