Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/94

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il la repoussait. Non, pensait-il, Horace n’est pas capable de tant de vertu ; moi, tout au plus, quand je suis bien à jeun ; mais lui, si profondément démoralisé : ce n’est pas possible. Il y a deux ans, je lui aurais confié ma sœur ; maintenant je ne lui confierais pas la sienne.

Alors, il entreprit de faire la cour à Rose ; elle était fière, il fallait s’y prendre avec adresse. Il ménagea son amour-propre, s’efforça de détruire le mauvais effet de ses premiers propos, et finit par la trouver douce, et oublieuse de ses ressentimens ; mais quand il voulut devenir plus clair, Rose redevint forte de sa conscience.