Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/129

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ma femme. Je ne laisserais pas à leur stupide malice le plaisir de le deviner. J’en répandrais hautement le bruit ; et même, avant mon mariage, je me mettrais en quatre, en vingt, en mille pour le dire moi-même à tous les passans ; je paierais des sifflets pour me bafouer ; enfin je ferais mousser le scandale, et le lendemain de mes noces il n’en serait plus question. La province en serait déjà fatiguée, et, connaissant mon effronterie, ne prendrait point la peine de chercher à m’en faire rougir.

« — Avec un plan si bien tracé, avec une telle force pour résister à l’opinion, comment diable