Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/130

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ne l’épouses-tu pas toi-même ?

« — C’est que je ne suis pas décidé à me marier.

« — Je crois que tu veux soutenir un paradoxe. Tu n’épouserais pas une comédienne ambulante, prise sous l’habit flasque et la perruque crasseuse d’un père noble. Pour un mariage légitime, c’est une première entrevue par trop bouffonne ; et pour ceux qui se trouveraient avoir été à la comédie le vingt mai dernier à Tarbes, ce souvenir ferait un singulier contraste avec la robe de blonde et le bouquet de perles de ta virginale épouse.

« — Eh bien ! ce serait piquant,