Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/135

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La messe lui parut horriblement longue. Elle roula dans sa tête l’idée romanesque de s’envelopper de la mante de Mariette, d’entrer par la petite porte de l’église, et d’aller s’agenouiller derrière quelque pilier d’où elle pût le voir sans en être vue. Elle l’avait si peu regardé, et il lui avait semblé si beau au moment où il l’avait confiée à la sœur Olympie !

« Je l’aime, disait-elle, et je connais à peine ses traits ; et cependant je le reconnaîtrais entre mille ; mon cœur battrait à son approche, et me dirait : C’est celui-là ! »

Deux fois la cloche de la paroisse sonna. Elle crut que c’était la fin de