Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/151

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

des couleurs ridiculement terribles. Rose avait pris l’habitude d’être sourde à l’éloquence de mademoiselle Primerose, mais elle n’avait pu s’empêcher de trembler à l’idée de la claustration. Cette terreur d’enfant, toujours mise en avant par sa mère pour la retenir dans sa dépendance, était peut-être la cause de la soumission désespérée que Rose s’était imposée la nuit du souper à Tarbes. Depuis, mademoiselle Cazalès l’avait rassurée, et, sans avoir détruit toutes ses répugnances, lui avait fait comprendre qu’il n’y avait point de milieu pour elle entre le cloître et les coulisses, puis-