Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Alors, mademoiselle de Ventadour, le regardant avec un peu plus de finesse que sa physionomie n’en comportait ordinairement, lui demanda en italien s’il avait été au spectacle.

Rose s’étonna de cette précaution. Elle savait bien que le spectacle était interdit aux dévots, mais elle ne croyait pas qu’on en poussât l’horreur jusqu’à n’oser pas en prononcer le mot. Nous avons déjà vu qu’elle comprenait l’italien. Elle entendit malgré elle.

« J’ai été hier à l’Opéra, disait le jeune homme ; on donnait les Danaïdes. C’est admirable. Il y a un