Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/170

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tres se disputaient ses mains, et que les petits garçons s’accrochaient aux tabliers de leurs sœurs, pour obtenir un regard et une caresse, la pauvre Rose comprit pour la première fois les transports de l’amour filial et les trésors de cette affection du sang, que dans son cœur étouffait un mépris douloureux. « Jamais, dit-elle, je ne connaîtrai ce bonheur-là ; jamais une mère tendre et vertueuse ne me pressera ainsi sur son cœur. » Elle crut qu’elle allait s’évanouir, tant les sanglots remplissaient sa poitrine.

En ce moment la supérieure entra, suivie de deux religieuses. Elle