Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/19

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retranchée. « Comme c’est simple ; c’te jeunesse ! » disait-il, et il y avait dans son sourire une expression d’amour et de pitié, d’orgueil et de douleur. Il la contemplait silencieusement, joignait de temps en temps les mains avec attendrissement, puis faisait signe à Maurice de s’approcher.

Le jeune homme s’avançait avec répugnance. Par une délicatesse de retenue que tout le monde comprendra, il ne s’était point informé du piteux cas de Lazare. En ce moment, il lui vint à l’esprit qu’il allait voir une créature estropiée, repoussante, informe peut-être. Il était