Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/221

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cette scène. Alors la supérieure dit en latin quelques paroles, et à ce signal, toutes se mirent à psalmodier d’un ton sourd, nasillard et lamentable. Rose eut envie de rire et se retira derrière un angle du mur. Cette fâcheuse mélodie dura près d’un quart d’heure. Ensuite, chacune, adressant un profond salut à la supérieure, disparut comme par enchantement, et Rose se trouva face à face avec la dernière des nonnes : c’était la postulante. Rose fit un cri de joie, l’autre un cri de surprise : c’était sœur Blanche.

Rose voulait parler, mais la postulante lui mit la main sur la