Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/49

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rice, qui ne s’était jamais permis cet acte de possession sur la pauvre Denise, eut une vive répugnance à voir porter une main profane sur la fille de Lazare. Mais une fausse honte le retint, et craignant d’être de nouveau traité de bourgeois par le peintre, il laissa mettre à découvert les épaules et la gorge de l’idiote. La pauvre fille avait autour du cou un collier de perles bigarrées, que Maurice lui avait acheté la veille. Elle ne comprit pas qu’on pût regarder autre chose en elle ; elle y porta la main en disant avec un air de satisfaction enfantine : « Mon beau collier ! »