Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/51

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son nom à tout le monde), ne pleure pas, je vas te faire voir mon beau collier. » En même temps elle ôta son fichu, comme elle l’avait vu ôter le matin, et se montra de nouveau nue, belle et imbécile.

« Pauvre créature ! dit Maurice en la regardant… Si je ne te mettais pas dans un couvent, tu serais bientôt perdue ! » Et sans s’en apercevoir, il se demanda, en examinant la belle organisation de cet être infortuné, jusqu’à quel point on pouvait oublier l’absence de l’être intellectuel. Lorsqu’il se surprit dans cette pensée, il en eut horreur et la repoussa sans effort.