Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/69

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

propres yeux, il était à jamais perdu.

Depuis ce jour, Maurice est misérable. Il a tout fait, tout tenté, pour se raccommoder avec son cœur. Il ne le pourra peut-être jamais. Sa vie est une course forcée, où il ne jouit de rien, impatient qu’il est d’enterrer chaque jour et d’arriver au lendemain. Pour lui, le présent, l’avenir, ne sont bons qu’à combler l’abîme du passé. Tout l’ennuie, l’irrite, ou le froisse. Ne croyez pas qu’il soit poursuivi par l’image de Denise. Non ; l’idiote ne pourra jamais être considérée comme une victime. Ses torts envers cette espèce de