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l’âge où l’on vit de sensations, elle était forcée de vivre de calculs et de réflexions ; aussi chaque jour était pour elle une année d’expérience : chaque jour l’attristait en l’éclairant.
Mademoiselle Cazalès elle-même, avec sa grâce affectueuse qu’elle prodiguait peut-être un peu trop indistinctement, lui semblait avoir des instans de hauteur et de sécheresse ; elle en repoussait l’idée dans la crainte d’ouvrir son cœur à l’ingratitude ; mais, malgré elle, une sensation de froid traversait ses momens d’illusion et d’épanchement : il lui semblait que chez cette