Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/114

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Depuis elle n’avait jamais osé y toucher, et jamais elle n’avait eu le courage de dire à Rose de l’emporter. Enfin, en ce moment, elle se décida à le lui remettre, mais auparavant elle voulut jeter un dernier regard sur les dessins qu’il contenait. Il y avait une tête d’ange qu’elle n’avait jamais regardée sans ferveur et sans attendrissement. Sa douce expression de béatitude la ramenait à des pensées célestes…

Elle l’ouvrit d’une main tremblante et remarqua un cahier d’études qu’elle ne connaissait pas ; apparemment il l’avait apporté le matin même de ce jour qui les avait séparés à jamais. C’étaient des