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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/139

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— Oh non ! c’est défendu ! dormir la veille de ma prise d’habit !

— Puisque tu ne peux prier, il vaut mieux dormir que de battre la campagne ; allons, dormons toutes les deux, ne sens-tu pas que je suis à tes côtés, et qu’il faudrait me marcher sur le corps pour arriver jusqu’à toi ?

— Rose, retire-toi, tu as froid, et je ne puis te passer mon manteau ?

— Non, je n’ai pas froid.

— Tu seras fatiguée, malade.

— Je te jure que non, je suis plus forte que toi.

— Mais si l’on te découvre ici, tu seras grondée, punie.