Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/143

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Aidez-moi à vous le dire, ou je ne pourrai jamais.

— Allons ! allons, encore quelque enfantillage ! Non, ma chère fille, vous n’êtes pas si coupable que vous vous plaisez à le croire. Votre cœur est chaste, votre conduite exemplaire ; tout le monde ici vous aime et la supérieure se loue de vos vertus… Pourquoi donc cette tristesse et ce découragement continuels ?

— Eh bien ! dit la postulante avec l’énergie du désespoir, je vous le dirai, puisque vous ne voulez pas le comprendre. J’ai commis le crime d’impureté !…

— En imagination ! s’écria le vieux prêtre avec vivacité. — Je ne sais pas,