Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/144

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

répondit-elle en fondant en larmes.

— Quelle pauvre tête de fille ! dit le confesseur. Vous ne savez pas ! et comment le saurai-je, moi ?

— Écoutez, dit-elle, en relevant son visage inondé de pleurs, ma vie est un mystère impénétrable pour moi-même. Je crois… je crains d’être folle.

— Et moi aussi ! dit l’abbé avec un peu d’humeur.

— Je vous ai dit que j’avais passé toute ma vie au couvent, reprit-elle, eh bien, j’ai peur d’avoir menti !

— Hé bien ! une fois pour toutes, confessez-vous donc de tout ce qui vous tourmente. Que craignez-