Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/172

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Quelques jours après, un de ses amis, qui jouissait d’une certaine aisance, l’emmena en Italie.

Le calme rentra donc peu à peu dans l’âme de la novice ; un calme profond, espèce de bonheur comme on l’envisage dans les couvens.

Un soir, elle était assise avec Rose sur la terrasse qui dominait le préau. C’était, nous l’avons déjà dit, un repos délicieux au lever de la lune, lorsque son rayon oblique venait tomber pâle et mystérieux, sur les vitraux en losange, et sur la cime des grands dalias de mille couleurs, qui regardaient coquettement au travers des croisées du préau.

— Qu’as-tu, dit la jeune sœur à son