Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/174

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— Je t’avoue, chère amie, qu’en cette circonstance, je n’ai point foi au docteur O***. Ce n’est point le corps qui est malade chez moi, c’est l’esprit.

— Ô ciel ! qu’as-tu donc qui te trouble ? serais-tu comme moi poursuivie par la tentation ?

— Je ne sais, mais à coup sûr, ce n’est point notre nouveau maître de dessin que le diable me présente pour me tenter, car le pauvre homme a l’air si piteux et si malade, que chacun de ses regards semble dire : Priez pour le repos de mon âme.

— Méchante ! mais dis-moi donc ton chagrin, je prierai pour toi.