Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tu ne sais pas ce que c’est que la liberté, toi ! tu ne l’as pas connue !

Blanche ne pouvait que gémir des souffrances de son amie, chaque jour elles augmentaient. Bientôt, cette inquiétude vague devint un tourment réel. Rose devint incapable de s’occuper, et de profiter des avantages de sa demeure. En vain, Blanche s’emparait de son bras et la forçait de marcher, pour entretenir le peu de forces qui lui restait, une apathie affreuse, une insouciance morne lui rendaient la paresse nécessaire, sans la lui rendre douce. Une fièvre lente dévorait sa vie. C’était un mal sans nom, une attente inexplicable de tous les