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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/57

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Laorens debout auprès du pupître de mademoiselle de Longueville. Il cherchait à se donner de l’assurance tout en démontrant les principes de son art ; mais quelque fanfaron de scélératesse qu’il se plût à se faire parfois, il était dans ce moment fort troublé au milieu de soixante jeunes filles fraîches ou jolies pour la plupart ; car si le couvent des Augustines était renommé pour l’éducation brillante et les grands noms, il ne l’était pas moins pour les rares beautés de tous climats qu’il renfermait, ainsi qu’une serre chaude enferme dans ses vitraux jaloux les plus belles plantes des deux mondes.

C’est peut-être la plus téméraire de