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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/58

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toutes les entreprises humaines pour un garçon capable de ressentir l’amour et de l’inspirer, que de s’introduire, en qualité d’instituteur, dans un couvent de femmes. Je ne parle point d’un pensionnat dont le régime diffère peu de celui du monde, et où la réclusion étant dépouillée de toute sa solennité, ne donne aucun attrait, aucun aiguillon aux pensées de coquetterie et de liberté. Mais dans un couvent cloîtré, dans un vrai couvent d’Italie, avec toutes ses fausses rigueurs, toutes ses apparences d’austérités menteuses et sa captivité réelle, absolue, qui fait rêver tant d’avenirs et divaguer tant d’imaginations ; passer une grille,